Le parcours spectateur 2023-2024

Cette année le parcours spectateur d’Arts en Scène est rythmé par un total de 4 spectacles s’étendant de la période de décembre à mai. Trois formules vous sont proposées pour découvrir des spectacles de diverses disciplines sur le long de l’année :

Formule 4 spectacles : La petite (sirène) ; A4 ; Et maintenant, chers spectateurs ; L’avenir n’existe pas encore : 47 euros

Formule 2 spectacles : La petite (sirène) ; Et maintenant, chers spectateurs : 22 euros

Formule 2 spectacles : A4 ; L’avenir n’existe pas encore : 25 euros

Les réservations s’effectuent directement sur le lien suivant : https://www.helloasso.com/associations/arts-en-scene-ars/evenements/parcours-spectateurs-arts-en-scene-2023-2024

Découvrez ci-dessous la liste des spectacles :

La petite (sirène) – Cie Transports en Commun

Le vendredi 1er décembre à 20h00 – Théâtre de Vénissieux – Solo de clown

Vous entendez ? Vous avez entendu ?
Nardimou entend elle aussi le chant des sirènes.
C’est d’ailleurs pour ça que Nardimou est entrée dans le Théâtre.
Ça l’a attirée.
Avec son immense valise qu’elle traîne derrière elle, Nardimou cherche d’où peut bien provenir ce chant prodigieux.
Puis c’est pour le public que Nardimou va jeter l’ancre au beau milieu du plateau. Elle va tout déballer. Elle ouvre sa valise-armoire dans laquelle d’innombrables tiroirs renferment d’innombrables objets, tous (ou presque…) issus du monde marin, prêts à rythmer le récit de cette étrange narratrice.
Au fil de son récit, Nardimou se métamorphose, incarnant diverses figures qui ne sont pas sans rappeler celles du  conte bien connu de La petite sirène.
Après Le mur et Cataquiem, deux spectacles accueillis au Théâtre, Nardimou, clown contemporain, poursuit sa route et, comme tous les clowns, voit le monde comme si elle le découvrait pour la première fois. Surgissent alors poésie, humour et décalage joyeux.

A4 – Philippe Lafeuille

Vendredi 7 février 20h30 – Le Toboggan – Danse

Une fois de plus, Philippe Lafeuille s’est plié en quatre pour nous concocter un univers visuel tiré à quatre épingles à base de cheveux coupés en quatre… ou plutôt en franges, en une frénésie de franges qui confère une délicieuse exubérance au mouvement. Laissant son imagination voguer aux quatre vents, il a inventé quatre à quatre des jeux chorégraphiques pour ses quatre danseurs, dont on ne sait jamais s’ils vont finir à quatre pattes ou les quatre fers en l’air. Un quatuor, donc, composé d’un danseur contemporain, d’un danseur hip-hop, d’un autre acrobate et d’un quatrième comédien. Quatre interprètes, quatre univers, pour un Puissance 4 de possibilités de jeu et de gestes, peut-être sur les Quatre saisons de Vivaldi, peut-être sur le Pas de quatre de Jules Perrot, entre autres… Quoi qu’il en soit, on retrouvera au bas de cette page A4 ce qui fait la signature – inimitable – du plus feuillu des chorégraphes : une proposition réjouissante et inventive où la danse joue aussi bien avec le théâtre que le cirque, l’humour et la poésie. Et un spectacle qui, comme toujours, s’adresse à un large public.

Et maintenant chers spectateurs – Cédric Rouillat

Samedi 9 mars 19h00 – Théâtre La Renaissance – Théâtre musical

Dès le début de ce programme de variétés, vous oublierez que tout a une fin…

Depuis toujours, Maximiliana, vedette des Trente Glorieuses à la gloire éventée, anime une revue de music-hall à travers la France avec ses deux boys, Tibor et Gabor. Mais ce soir – c’est la millième représentation du Maximilianarama – d’étranges signes et prémonitions se succèdent, laissant penser que le final du spectacle pourrait bien coïncider avec la fin d’une carrière, la fin d’une vie, et la fin « d’un monde ».
Cette comédie est une lettre d’amour saugrenue à un genre démodé et disparu, au croisement de plusieurs traditions, entre le « caf’conc’ » et le « show télévisé » des années 70 et 80. C’est aussi une ode à celles et ceux qui dédient leur vie à divertir celle des autres, tout autant que le portrait d’une famille d’artistes fantasques et détraqués, confrontés à leur propre obsolescence. C’est enfin un regard amusé sur des artistes s’obstinant envers et contre tout à dérouler un programme de « chant, danse et comédie légère » d’un autre temps, pourtant pas si éloigné du nôtre…
Faisant fi des mauvais présages, Maximiliana, Tibor et Gabor vont tenter de dissiper la terreur du monde à venir, de sa finitude et de notre propre mort, avec comme seules armes un piano, un micro et une robe à sequins de 1974.

L’avenir n’existe pas encore – Myriam Boudenia

Vendredi 17 mai 20h00 – Théâtre La Renaissance – Théâtre

Écrire, c’est jouer avec le temps, convoquer le passé et ses fantômes pour avancer vers l’inconnu, construire, et composer l’avenir, qui n’existe pas encore.

Comment pourrions-nous prédire ce qui n’est pas encore advenu ? Qu’est-ce qui nous attend demain ? Et après ? Préparez-vous à lever le voile sur l’au-delà ! Car il se pourrait bien que ceux qui reviennent aient quelque chose à nous dire.
Une écrivaine, une médium et un homme mystérieux se racontent. L’écrivaine est une femme obsédée par la fuite du temps. Bloquée dans des souvenirs parasites, elle est surtout en cruel manque d’inspiration. Au même moment, une médium et son client tentent d’entrer en communication avec un jeune défunt, sans succès. Il semble que cette dernière ait perdu son don spirite, elle n’entend plus la voix des morts…
Dans une ambiance où le surnaturel et l’intime se mêlent à l’humour, entre un match de tennis et des airs de bossa nova, le récit se compose par dévoilements successifs, et les deux histoires finissent par n’en former plus qu’une. De questionnements en anecdotes sensibles, le jeu théâtral nous entraîne dans une réalité faite d’histoires vécues, de poésie et de complicité.
L’Avenir n’existe pas encore est un spectacle drôle et délicat, qui rend hommage à la puissance de l’imaginaire et à la générosité des morts. Une ouverture vers les multiples voies que chacun porte en soi, une bulle d’air et de fantaisie qui nous transporte jusqu’à l’émotion.